Par Marcel Wetegrove, Maria Jazmin Duarte, Klaus Taube, Martin Rohloff, Hariprasad Gopalan, Christina Scheu, Gerhard Dehm et Angela Kruth.
Les revêtements barrières à l'hydrogène sont des couches protectrices composées de matériaux ayant une faible diffusivité et solubilité intrinsèque de l'hydrogène, qui ont le potentiel de retarder, de réduire ou d'empêcher la perméation de l'hydrogène. Les revêtements barrières à l'hydrogène devraient permettre aux aciers sensibles à la fragilisation par l'hydrogène, en particulier les aciers faiblement alliés rentables ou les aciers légers à haute résistance, d'être utilisés dans une économie basée sur l'hydrogène. À cette fin, on a surtout étudié les matériaux de revêtement céramiques, notamment les oxydes, les nitrures et les carbures. Dans cette revue, l'état de l'art en ce qui concerne la perméation à l'hydrogène est examiné pour une variété de revêtements. Al2O3TiAlN et TiC semblent être les candidats les plus prometteurs parmi un large éventail de matériaux céramiques. Les méthodes de revêtement sont comparées en fonction de leur capacité à produire des couches de qualité appropriée et de leur potentiel de mise à l'échelle en vue d'une utilisation industrielle. Différentes configurations pour la caractérisation de la perméabilité à l'hydrogène sont discutées, en utilisant à la fois de l'hydrogène gazeux et de l'hydrogène provenant d'une réaction électrochimique. Enfin, les voies possibles pour l'amélioration et l'optimisation des revêtements de barrière à l'hydrogène sont esquissées.